Karelle Ménine est une historienne, dramaturge et auteure franco-suisse dont le travail interroge notre rapport à la littérature et au monde de l’image. Sa passion pour les archives la conduit à travailler régulièrement à partir de documents personnels ou anonymes. Diplômée de l’Université Jean Jaurès de Toulouse et de l’Institut de Journalisme de Paris, elle est lauréate de la Bourse Auteure confirmée de la Ville et du Canton de Genève, a plusieurs fois collaboré avec le Festival d’Avignon et présente régulièrement son travail sur différentes scènes et festivals. Elle enseigne la sémiologie de l’image au CFP arts et la Haute école d’art et de design - Genève (HEAD). Elle est également curatrice d’un projet de recherche et d’exposition intitulé «Recadrage».
Son ouvrage «La Pensée, la Poésie et le Politique» a été adapté à La Comédie Française par le comédien sociétaire Christian Gonon.

Prochains ouvrages à paraître : «Bleuir l’immensité», (MétisPresse - avril 2022) et «Nimbe noir» (Labor&Fidès - rentrée 2022).


Pierre Liebaert est un photographe né à Mons. Sa série intitulée Macquenoise est publiée par l’éditeur belge «Le Caillou Bleu». L’ouvrage est reconnu par le site américain Photo-Eye, comme l’un des 26 meilleurs de l’année 2013. Très souvent immersifs, les projets qu’il mène portent sur le long terme et le dévorent. Si ceux-ci sont majoritairement photographiques, sa précédente série intitulée Libre maintenant se construit telle une installation composée d’un film, d’images, de musique, d’enregistrements sonores et de textes. Elle a remporté le Grand Prix du Jury du Festival des Boutographies ainsi que le New Generation Prize du PHmuseum. Le film, seul, a été projeté dans de nombreux festivals de cinéma internationaux. En 2021, le livre éponyme, publié par L’éditeur du dimanche (Paris), a été sélectionné par le Prix du Livre du festival d’Arles. Pour son sujet en cours Je crois aux Nuits, il explore les territoires où se manifestent encore de fragiles traditions rurales. La série dépeint le cycle carnavalesque s’entrouvrant par l’image du surgissement de l’ours à la Chandeleur et prenant fin par celle d’un corps recouvert de cendres. Depuis 2017, son travail est représenté par la galerie bruxelloise Archiraar.






Fondée en 1969, l’association Sauvegarde et Avenir de Mons (SAM) s’est fixée comme objectif de «promouvoir tous les moyens propres à assurer l’aménagement et le développement urbanistiques de la ville de Mons et de son agglomération dans le respect de leur patrimoine architectural et de leur personnalité».

Au fil de son d’existence, l’association a mené de nombreuses études et expositions. Certaines de ces réflexions ont d'ailleurs été intégrées dans les projets urbains. Elle a donc activement participé à l’évolution des idées et des comportements en matière d’aménagement des centres anciens et de celui de Mons en particulier.

Outre la Lettre de SAM, réservée à ses membres, SAMons édite différents livres tel «Ouvrir les murs» en 2015, publication corrélée avec une exposition à la salle Saint-Georges.

Depuis 1979, SAMons décerne des prix quinquennaux destinés à récompenser les particuliers ou les institutions qui réalisent des travaux d'architecture et d'urbanisation qui font preuve d’un réel souci de qualité et d’intégration (Guide des Prix de SAMons, 2019).

SAMons encourage aussi les étudiants dans le domaine de l'architecture en leur réservant le prix Marcel Save qui souligne la qualité de leurs projets dans Mons.


L'Association des Montois Cayaux a été fondée le 27 juin 1975 par un groupe de Montois résolus à perpétuer et promouvoir la littérature patoisante montoise, le folklore, les traditions et en général tout le patrimoine culturel et artistique de Mons.

Pour ce faire, elle organise régulièrement de nombreuses réunions, expositions, spectacles patoisants, visites et conférences. En outre, elle publie régulièrement, en plus de son bulletin trimestriel et de l'Armonaque, des ouvrages abondamment illustrés relatifs à Mons afin de mieux faire connaître leur ville aux Montois. Elle ambitionne ainsi de créer entre ses nombreux membres - plus de 500 - un climat de fraternité mais aussi, dans la mesure du possible, d'intéresser la jeunesse à ses racines.